oh simon !!

Sirendele pointe un doigt sur Simon, avec un air qui serait menaçant s'il n'était pas en slip et en chemise en plein milieu des toilettes

"...J'te jure, Daren, si tu t'marres, j'te l'fais payer. D'préférence en cours !"

Sirendele rit, puis fait un sourire en coin et se place en face de Simon, à l'opposé de son sac

"Pas b'soin d'voir compliqué. Regarde, par exemple. Là, j'ai qu'à faire Accio sac et t'es par terre avec une contusion cérébrale -- y'a mon creuset en fonte dedans."
"Ceci dit, j'te rappelle qu'tout nul en sorts que j'suis, j'suis pas aussi nul en potions. Alors à moins qu't'aie envie d'porter chaque chose que t'avale à vérifier à l'infirmier jusqu'à la fin d'l'année..."

Il hausse les épaules, et remarque enfin Sneype. Il hausse un sourcil, pouffe de rire, puis reprend son lavage

Sirendele relève la tête en souriant

"Vendu ! T'es sur ma liste. C'est d'bonne guerre. Bonne chance à toi !"

Il essore son pantalon et le renfile, puis attache son pull encore mouillé autour de sa taille. Il se redresse et vérifie dans le miroir qu'il ne lui reste rien sur la figure, puis sourit. Il ramasse son sac et se tourne vers Aldronn

"Au fait, s'pas pour vous dire les filles, mais y'a d'meilleurs coins qu'les chiottes pour un rendez-vous amoureux. J'sais qu'c'est interdit d'ramener des gens d'vot'dortoir dans ceux des autres et qu'ça vous frustre beaucoup vu comment vous passez vos vies à vous attendre dans les escaliers, mais y'a tout un parc dehors. S'bien mieux. Les gens sont vachement tolérants ici, vot'grande histoire d'amour interdit choquera personne !"

Sirendele regarde Sneype fixement, l'air sidéré par tant de stupidité

"Pas'que tu t'imagines que des fringues ont la moindre importance en c'qui est d'la capacité d'quelqu'un à t'péter la gueule ? Hou là là..."
"Bon bah... Alors à ton avis, pourquoi m'sieur l'directeur est si puissant ? A cause des lunettes ou d'ses chaussures ?"

Il secoue sa tête d'un air désolé

Nouveau sourcil haussé

"C'est pour ça que tu tremblais littéralement dans tes pompes en m'provoquant en duel ?"

Sirendele soupire de lassitude et cale sa main libre sur sa hanche

"Pourquoi j'te toucherais ? J'en ai rien à foutre d'toi. C'est grave que tu t'en rendes pas compte. L'monde tourne pas autour d'ton crâne, désolé d'te l'apprendre. T'es quantité négligeable. J'prends le temps d'te l'expliquer une fois, pas'que t'as vraiment pas l'air de l'comprendre. Tu t'attends à quoi ? La seule personne à qui j'ai à prouver queq'chose dans c'bâtiment, c'est l'prof de potions -- y m'faut un O à mon Aspic. Le reste, j'en ai rien à battre. Tu peux t'la ram'ner autant qu'tu veux, j'sais très bien que j'peux t'éradiquer en un seul coup. J'l'ai déjà fait, c'est précisément pour ça que j'suis ici et plus en Inde."

Il hausse les épaules et fait un vague sourire, le regard blasé

"Mais il est où l'intérêt ? S'faire virer encore, et pour un pauv' gosse à qui on a pas appris la confiance en soi ? Désolé pour toi, mais t'vaux pas la peine qu'on compromette nos diplômes pour toi. Y'a plus dans ma vie qu'les provocs sans sens et les engueulades de gamins."

Il regarde Aldronn, l'air sincèrement curieux

"Tu t'sens si peu à l'aise dans tes baskets qu't'a b'soin d'essayer d'te valoriser en rabaissant les autres ? Qu'faut qu'tu t'la joues dans tous les coins, qu'tu provoques à tout va -- et en plus sans agir ?"
"T'arrêtes pas d'te vanter d'tes parents, d'comment ils sont grands et forts et merveilleux, d'comment ils vont foutre les siens (il indique Simon du pouce) en tôle, les tuer, gna gna gna. Mais et toi, toi, tu fous quoi ? Et tes parents ? Ca les amuserait d'savoir qu'tu traînes dans les chiottes juste pour te la ram'ner ? Et toi, ça t'amuse d'balancer aux gens qu'ils doivent crever, alors qu'c'est précisément l'meutre qu'tu leur reproches ?"

Il fait une pause

"Sérieusement, Aldronn... S'quoi ton problème ?"

Sirendele regarde sortir le garçon sans mot dire, puis se retourne vers Simon

"Ca vaut un peu pour toi aussi... La vengeance s'bien, mais si tu t'centres que sur ça, tu rates tout..."
"Vis pour toi, un peu..."

Puis il le salue de la main et se dirige vers la sortie