[PV]Celinia et Enzo[PV]

Serdaigle Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 06/12/2005

Enzo desendait les escaliers menant aux cuisines. Il avait
une petite faim. Chacun de ses pas était droit, régulier et
propre. C'était le soir, il était habillé à la moldu. Il portait
un jean bleu, des converses aux pieds, un petit tee-shirt
caché par un gilet gris à capuche. La tête emitouflée dans
cette dernière, Enzo desendait toujours avec le même pas
droit. Il arriva alors devant une porte en bois cerclée de
métal, sans serrure ni verrous. Il posa sa main sur la
et ouvrit la porte rapidemment. Il entra dans la cuisine
et alla s'installer à la table remplie de mets.
Il avait le visage contracté et cela depuis ce qu'il c'était
passé dans la tour d'astronomie. Il avait changé à présent.

...

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

Le ventre de Celinia hurlait famine. Dans son lit, elle avait beau eu s'être retournée dans tous les sens, elle ne pouvait pas dormir l'estomac vide à ce point. Elle avait voulu se coucher tôt, rattraper ses nuits de trois heures de sommeil.
Sans faire un bruit, elle se redressa dans son lit. Même en hiver, elle avait pour habitude de dormir habillée légèrement d'une petite robe de nuit foncée, les pieds couverts par de grosses chaussettes en laine.
Hors du lit, frissonnante, elle balança sa cape noire sur ses épaule, enfila sa paire de bottes jetée au pied du lit.

Droite, d'un pas violent, mais silencieux, elle sortit du dortoir, passa le passage de la salle commune.
Dans le silence des couloirs, ses bottes frappaient le sol, et résonnaient sur les murs humides.

Le visage froid, elle regarda à droite, puis à gauche que personne ne la voie entrer dans les cuisines. Elle poussa la lourde porte et entra.

Elle semblait pressée et ne fit pas trop attention au jeune homme déjà présent. Aucun elfe n'était venu rôder dans ses pattes et cela lui suffisait.

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

Farfouillant vivement dans un pot de gâteaux secs à la vanille, elle remarqua enfin la présence du jeune homme dans la grande salle vide.
Ses mouvements de patte s'arrêtèrent net. Elle le regarda droit dans les yeux, sans rien dire, immobile.
En voyant ses habits de moldu, elle réprima un haussement de sourcils méprisant.

'soir.

Elle sortit un biscuit du pot qu'elle avait à présent reposé sur la table. Toujours silencieuse, elle le glissa dans sa bouche.

"Félicitations, Celi. Sortir dans cette tenue, les jambes à l'air tout ça, t'aurais dû te douter que tu croiserais quelqu'un, même à cette heure. Pff, quelle idiote..."

Serdaigle Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 06/12/2005

Enzo avait vu entrer cette fille, s'installer et commencer à manger.

* Tenue peu apropriée pour sortir à cette heure-ci. Heureusement que j'aime les personnes qui sortent un peu de l'ordinaire...* pensa-il.

Il ne lui parla pas. Il attendait de voir si elle allait décider de lui parler.
Elle ne semblait même pas l'avoir remarqué. Elle le remarqua qu'au
bout de quelques instants et lui adressa la parole sur un ton négligeant
qu'il n'appréciait guère. Il ne voulait pas se mettre à son niveau et dit
alors de sa voix ferme et lisse:

"Bonsoir. Tu veux peut_être partager ce "repas" avec moi?"

Puis il prit une longue gorgée de bierraubeurre.

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

Elle mâcha consciencieusement, la bouche pleine de miettes de gâteau sec. Elle le considéra un instant d'un regard froid, comme si elle essayait de chercher quelque chose en lui.

Quand elle eut avalé, elle se dessina un sourire qui sonnait presque faux.
"C'est un sûrement un enfant de moldus, ma vieille... Tu vas pas commencer, t'avais promis..."
Elle eut soudain un brusque mouvement d'agacement, et le pot menaça de venir se briser sur le sol dallé. Elle le rattrapa au dernier moment.

Et puis, se façonnant un visage calme et posé.

Mmh, pourquoi pas.

Dans sa voix, un mélange de dédain et de désire.
Elle tira une chaise vers elle et s'y assit, fermant imperceptiblement le bouton supérieur de sa cape, jugeant que sa tenue n'était vraiment pas appropriée.

Dis, tu sais s'il y a "de l'absinthe, pensa-t-elle" encore de la Bierraubeurre?
Au fait, je m'appelle Celinia Bhruacha.

Un temps.

Enchantée. Et toi?

Elle sourit comme on grince des dents, visiblement sur ses gardes.

Serdaigle Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 06/12/2005

Enzo la regarda s'installer près de lui. Puis il lui
répondit:

"Oui, il en reste. Ne bouges pas..."

Il sortit sa baguette, la pointa vers un buffet et
formula tout en gardant un oeil sur la fille:

"Accio bierraubeurre..."

Ausitôt une chope de bierraubeurre arriva devant
lui. Il l'attrapa et la déposa devant la fille.

"Voila pour vous...Et moi c'est Enzo Kast, pour vous servir."

Sur le coin de sa bouche on pouvait voir un petit
rictus synonyme de sourir. Il prit alors un biscuit,
le mit dans sa bouche, le macha et l'avala.Voyant
qu'elle faisait preuve d'un peu de sceptisisme dans
son sourir, Enzo lui dit:

"Tu n'as pas à t'en faire je ne te ferais aucun mal...Esperons que tu ne m'en feras pas non plus."

* De toute manière, moi, la seule personneà qui je ferais vraiment du mal, c'est à l'ordure qui a tué mes parents..* pensa-il.

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

Elle lui sourit alors, sincèrement.

Merci.

Elle but une longue et lente gorgée, visiblement ravie de boire quelque chose.
Elle le regardait droit dans les yeux, le visage calme, tandis qu'il parlait. Puis, d'une voix douce et assurée.

Oh, j'essaierai... Et puis de toute façon, je ne mords pas vraiment.

Elle sourit distraitement.
Et puis, soudain, elle eut l'impression de voir un éclair de rage dans les yeux du jeune homme. Elle l'observa une fraction de seconde, droit dans les yeux, comme si elle essayait de lire quelque chose.
Elle entendait à présent sa dernière pensée résonner en elle. Elle serra la mâchoire et détourna ses yeux noirs redevenus glacials.

"Tu vois? C'est un fils de moldus. Tu vois, je t'avais dit. Quelle idiote... Que diraient ma mère si elle me voyait..."

Elle soupira tristement, reprenant une gorgée de Bierraubeurre. Le regard flou.
Elle croisa les jambes, se redessinant un air calme et maîtrisé. Elle n'aimait pas trop parler pour parler, mais elle chercha une vague question pour ne pas hurler.

Et tu es dans quelle maison?

Elle sourit tendrement, sans que l'on puisse savoir si cela était sincère ou non.

Serdaigle Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 06/12/2005

Alors qu'elle le fixait, Enzo avait deviné qu'elle savait ce qu'il
pensait. Elle avait un regard glacial et de dégout. Alors, Enzo
lui répondit:

"Serdaigle et toi Serpentard! J'ai vu ton insigne sur ta robe un
jours où je t'ai croisé dans les couloirs de l'école.Mais j'ai l'im-
pression que quelque chose ne va pas, n'est ce pas? Y-a-t-il
un problème quelconque?"

Un nouvel eclair passa dans les yeux d'Enzo. Il attendait la ré-
ponse à sa question avec plus d'impatience qu'un joueur de loto
attendant le tirage.
Tout son corp se contractait, se relachait puis se recontractait et
se relachait, ainsi de suite...

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

Sentant la tension de l'autre, elle parut elle-même se détendre. Elle s'assit en tailleur sur sa chaise, prenant soin de rabattre sa cape sur ses jambes à l'air.
Elle prit encore une gorgée. Elle l'observait étrangement de ses grands yeux noirs, esquissant un sourire.

Nan, nan, tout va bien.

Elle passa négligemment une main dans ses cheveux.

C'est juste que j'ai l'impression que... enfin...

Elle posa son coude sur la table. Elle le fixait droit dans les yeux, son menton posé sur sa main.

T'as pas l'air bien... Mh, je me trompe?

Sa voix était tranquille et dégagée. En dépit de sa tête qui hurlait, en dedans.

Serdaigle Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 06/12/2005

Enzo la regarda faire. Il lui répondit alors d'un ton grave:

"Efectivement, je ne vais pas très bien. J'ai une petite mésaventure à la tour d'astronomie dernierement. (hj:https://the-mystic-hogwarts.forumsrpg.com/viewtopic.forum?p=58035#58035)J'ai appris que mes parents ont été tués par des rebelles Bulgares. Si je les retrouvent je les tue, nottement celui qui a tué ma mère. Je ne trouverais pas le repos sans l'avoir vengée."

A présent, son visage était crispé, tendu, ferme et con-
tracté comme ses deux poings. Il regarda Celinia droit
dans les yeux. Un eclair orangatre passa à nouveau dans
ces derniers.

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

Elle soutint son regard, d'un air tranquille.
En elle, c'était comme si sa colère s'était tue. Elle sourit tendrement.

Je comprends. Vraiment. Mais bon, les rebelles bulgares ça se promène en bande, alors tout seul... Je vais pas te faire l'offense de te demander ce qui s'est passé. Mais fais gaffe à ta haine. Parce que si elle est irréfléchie, elle ne sert à rien.

Elle reprit sa chope, ses longs doigts blancs serrés contre le verre froid. Une telle colère s'échappait d'Enzo que cela l'apaisait. Malgré tout, elle n'osait pas laisser retomber sa garde.
Elle se rassit normalement, croisant les jambes. Elle but une gorgée, le regard à présent froid, presque indifférent pour soutenir les éclairs de yeux de l'autre.

Serdaigle Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 06/12/2005

Hj: Bon mOi suis fatigué. je Vais dOdo.
ps: je sors de la cuisine. Oki?

Dj:

"Je te remercie pour tes précieux conseils. Serieusement. Il commence à se faire tard et je suis vraiment fatigué. Je te dis bonsoir et bonne nuit. A bientot."

Enzo se leva, se dirigea vers la porte et sortit sans aucun bruit parasite de la cuisine.

Serpentard Nombre de messages : 212 Date d'inscription : 08/01/2006

hj: Ui, moi aussi, dodo, je crois...

Celinia ne bougea pas.

Bonne nuit.

Sans lui jeter le moindre regard, elle resta assise, à table, sa chope vide dans les mains. Elle se concentrait sur son reflet dans le verre opaque. Très fort.
"Explose, sale verre. Explose, explose, explose."
La colère, sourde, reprenait sa place.

Droite et fière, Celinia se releva calmement. Elle balança sa cape sur ses épaules.
Elle poussa la porte, retourna à la salle commune en faisant claquer ses bottes le plus fort possible. Gravit les escaliers et, dans un souffle, se glissa sous ses draps.

Puis. Le sommeil l'engloutit.

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