[pseudo à modifier, s'il vous plaît,
]
Nom de famille : Williams
Prénom : Anastasia
Age : tout juste 22 ans
Poste : Professeur de divination
Anastasia est d’origine russe probablement mais elle n’a jamais eu tous les détails de sa généalogie. La seule chose qu’elle sait véritablement c’est qu’elle a parmi ses ancêtres un éminent cartomancien qui avait épouse une chiromancienne. Avec de telles personnes à l’origine de sa famille, on aurait pu penser que cela engendrerait plusieurs générations de voyant mais non…pas du tout… Tous leurs enfants trouvaient que c’était stupide et inutile et aucun d’eux ne s’orienta vers cette branche de la magie. Au fil des générations, ce fut de plus en plus méprisé et la divination était reléguée au rang de « magie inutile et futile ». Tout portait donc à croire que jamais un talent de chiromancie ou de cartomancie se retrouvait chez l’un des membres de cette famille…Mais Anastasia prouva le contraire…
La jeune femme est née une nuit d’hiver, une nuit où la lune était pleine et entourée de brume. Signe du destin ou pas, certains prétendirent qu’un enfant né une pareille nuit ne pourrait qu’apporter le malheur sur leur famille. Ses parents ne crurent pas ces fadaises et décidèrent de l’appeler Anastasia, ce qui signifie « résurrection ». La raison de ce choix est encore mystérieuse et si elle-même le sait une chose est sûre : jamais elle ne la révèlera.
Elle était une adorable petite bambine, pleine de vie, toujours joyeuse et elle faisait le bonheur de ses parents. Mais elle n’en restait pas moins très particulière. Alors qu’elle était âgée d’environ 3 ans, ses parents la retrouvèrent en train de jouer avec un vieux jeu de carte qu’elle devait avoir trouvé sur la table. Ils n’y prêtèrent pas vraiment attention mais l’opération se répéta plusieurs fois et ils commencèrent à se poser des questions. Peut-être était-elle enclin à la cartomancie comme son ancêtre ? Ils refusèrent d’imaginer cette hypothèse et se contentèrent de jeter tous les jeux de carte de leur maison. Puis vers 7 ans, il y eut plusieurs choses qui leur mirent encore une fois la puce à l’oreille. Dans la cour de son école, elle mettait un bandana sur sa tête et s’amusait à lire l’avenir à ses amies dans un pamplemousse en se prenant pour « Mâdâme Irma » Beaucoup trouvaient cela amusant. Pas ses parents. Ils commençaient à être réellement inquiets. C’était innocent mais elle n’avait que sept ans quand même…et rares étaient les enfants de cet âge qui s’amusaient à cela. Petit à petit, ils se mirent à espérer que leur fille ne soit pas une sorcière mais une cracmol. Ainsi toutes ses histoires ne resteraient que des enfantillages, des jeux de petite fille.
Mais voilà, les choses ne se passent jamais comme on le voudrait et Anastasia était bien une sorcière. A 11 ans, elle reçut sa lettre pour Poudlard et se rendit dans la prestigieuse école de magie. Deux années s’écoulèrent paisiblement. Elle se retrouva à la maison Serpentard, probablement à cause de sa malice et sa grande tendance à faire de nombreuses farces. Elle était une élève moyenne, peu motivée et elle se contentait d’avoir la moyenne. Elle ne faisait aucune effort au grand dam de l’ensemble de ses professeurs qui étaient persuadés qu’elle avait du potentiel.
Lorsqu’elle entra en troisième année, ce fut la révélation. Elle commença les cours de divination. C’était une espèce de vieille (enfin pas si vieille que ça non plus) qui donnait les cours. Elle plut tout de suite à Anastasia bien qu’elle semblait relativement incompétente. Elle se découvrit une véritable passion pour cette matière et avait un réel don. Pas un don naturel, un troisième œil réel, en tout cas elle préférait ne pas le penser, mais d’instinct elle devinait chaque prédiction sans avoir besoin de se référer à un livre comme ses camarades. La professeur voulut prendre rendez-vous avec ses parents pour chercher un moyen d’exploiter ce potentiel mais cela n’eut jamais lieu. Ils refusaient catégoriquement d’admettre qu’il était possible que leur fille soit douée uniquement dans un domaine si inutile. Ils voulaient qu’elle lâche cette option pour se concentrer sur d’autres choses plus « intelligentes » mais rien n’y fit elle continua. Elle usa de nombreuses ruses pour prendre des cours par correspondance l’été, en cachette donc.
Lorsque vint l’année où elle dut passer ses premiers examens, elle décrocha un O (pour Optimal ) en divination mais pour faire plaisir à ses parents elle avait durement travaillé et obtint des A (pour Acceptable)dans la plupart des autres matières, sauf en potions où elle eut un D (pour Désolant) Concevant finalement que leur fille possédait certaines capacités dans les autres matières, ils finirent par devenir plus tolérant à condition qu’elle poursuive ses efforts partout ailleurs. Secrètement, ils nourissaient l’espoir de la voir devenir Auror ou qu’elle voudrait travailler au ministère de la magie… en tout cas quelque chose de plus honorable que « devineresse sur la place du marché ».
Ils tombèrent donc d’accord pendant deux autres années. Jusqu’à ce qu’elle passe son ultime examen de sortie de l’école. Elle eut à nouveau un O en divination et des notes tournant autour de A pour le reste. Ses parents lui avaient trouvé un emploi de secrétaire au ministère de la magie et ainsi elle se serait trouvée au cœur de tout ce qui touchait le monde magique. Mais elle refusa catégoriquement et leur fit part de son souhait de devenir voyante ou de faire quelque chose dans cette branche-ci. Ils trouvèrent cette idée totalement saugrenue et s’opposèrent fermement à ce choix. Elle insista mais en vain. Elle finit par essayer l’emploi qu’ils lui avaient trouvé mais cela ne l’intéressait pas le moins du monde. Elle fugua donc (si on peut parler de « fugue » à 17-18 ans) et commença une vie plus ou moins nomade. Elle allait d’auberge en auberge, proposant des prédictions pour quelques pièces.
Elle fit cela pendant plusieurs années en refusant catégoriquement de revoir sa famille qui d’ailleurs la considérait comme une sorte d’erreur de la nature, la honte de leur lignée. Ces années de vagabondages lui permirent de se perfectionner et la divination finit par n’avoir presque aucun secret pour elle, alors âgée de seulement 21 ans.
Il y a peu, elle a apprit que le poste de professeur de divination à Poudlard venait de se libérer. Motivée, elle songea qu’il était peut-être temps de se fixer un peu et elle alla proposer sa candidature …
Anastasia ressemble à une gamine de 16-17 ans alors qu’elle en a quand même 22. Elle a de longs cheveux qui lui descendent environ jusqu’au bassin. Ils sont toujours coiffés d’une manière extravagante, différente tous les jours. A l’origine bruns, ils ont maintenant une teinte violette, prune ou rose, cela varie selon la lumière.
Elle a de petits yeux rieurs pétillants de malice et de bonne humeur. Rien qu’à cela on peut imaginer combien elle peut être amicale et agréable comme professeur. Son sourire discret s’accorde parfaitement avec son regard et dévoile toujours une petite rangée de dents blanches, dont les deux principales sont légèrement ecartée. « Les dents du bonheurs » soi-disant…
De petite et fluette, elle ne mesure pas plus d’1.55m pour une quarantaine de kilos. Réunissant tout cela dans une même personne est-il finalement si anormal qu’on la confonde parfois avec les élèves ? Pas sûr…
Néanmoins il vaut mieux ne pas se fier aux apparences et s’imaginer qu’Anastasia est une jeune femme inoffensive, car si elle a été à Serpentard ce n’est pas sans raison. Elle aime faire des farces, encore aujourd’hui, et s’amuser. Très fine et intelligente elle réagit très rapidement quelque soit la situation. Elle a d’excellent reflexes et un instinct très developpé, de part son habitude de pratiquer la divination. S’il n’émane pas d’elle une autorité naturelle, elle sait s’imposer et a des méthodes de punition assez originales, sans pour autant avoir recours à la métamorphose…Toujours pour s’amuser. Elle peut paraître puérile et infantile mais c’est plus un masque car derrière cette jeune femme toujours de bonne humeur, il reste un petit oisillon tombé de son nid à qui ses parents manquent plus que tout…
